Laura Frost, agente du FBI 2 Déjà vue by Blake Pierce

Laura Frost, agente du FBI 2 Déjà vue by Blake Pierce

Auteur:Blake Pierce [Pierce, Blake]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Auto-édition
Publié: 2021-08-24T22:00:00+00:00


CHAPITRE VINGT

Gypsy Sparks attachait ses lacets en serrant ses tennis pour s’assurer qu’elles tiennent bien. Dehors, il était tard, il faisait noir et tous les lampadaires étaient allumés. C’était l’heure idéale pour aller se promener. Elle avait hâte de sortir, de s’étirer, de respirer un air plus frais maintenant que la plus grande partie du trafic était passée.

Gypsy aimait marcher le soir, surtout depuis qu’elle avait emménagé dans ce quartier. Elle aimait prendre l’air, seule et tranquille. Si elle voyait quelqu’un, ce serait un voisin qui lui dirait bonne nuit et serait peut-être en train de promener son chien. Cela signifiait qu’elle pouvait sortir tous les soirs et s’éclaircir les idées avant d’avoir besoin d’aller dormir.

Aujourd’hui, elle avait beaucoup de soucis à oublier. Gypsy boutonna sa veste jusqu’en haut, ouvrit la porte d’entrée et sortit. Maintenant que le soleil était couché, il faisait plus frais, mais encore assez chaud. À Seattle, le début de l’automne était une belle période. Le temps était doux, il faisait chaud, il y avait du soleil et la dureté de l’hiver était encore loin. C’était agréable. Elle aimait beaucoup cette période. Elle était beaucoup plus à l’aise depuis qu’elle avait emménagé ici.

Gypsy partit dans la rue, enfonça les mains dans les poches de sa veste et avança à un bon pas. Elle aimait commencer rapidement puis ralentir peu à peu de façon à faire un peu d’exercice tout en suggérant à son corps qu’il était temps de se préparer à aller au lit. Grâce à l’air qui lui passait dans les poumons, elle se sentait mieux et, si elle avait un peu mal aux jambes en arrivant chez elle, elle se sentait satisfaite de s’être bien dépensée et cela l’aidait à s’endormir.

Elle remarqua quelqu’un devant elle et sentit son corps se crisper. Même si ce quartier était tranquille, on n’était jamais trop prudent. D’ici, on aurait dit un homme, mais il se tenait au milieu de la rue, les yeux levés. Il n’était pas éclairé par les lampadaires éblouissants et elle ne distinguait pas ses traits, seulement sa silhouette et sa tête dressée. Que regardait-il ? Pourquoi examinait-il la maison ?

Gypsy déglutit, oublia ce à quoi elle avait pensé avant et se concentra sur l’homme. Était-ce un cambrioleur qui examinait les lieux pour plus tard ? Elle espéra que non. Qu’était-elle censée faire ? Appeler la surveillance de quartier ? Pendant son trajet de retour à la maison, lors du dernier bulletin d’informations, n’avait-elle pas entendu dire que deux femmes avaient été tuées à Seattle pendant les deux derniers jours ?

Elle avait ses clés dans sa poche. Elle les serra fermement dans sa main. S’il fallait qu’elle se batte pour le repousser, alors …

— Oh, Gypsy ! dit-il.

Alors, elle reconnut sa voix avant de sortir de la lumière éblouissante et de voir son visage.

— Viens regarder ça. Penses-tu que nos nouveaux stores sont droits ?

Gypsy s’arrêta à côté de l’homme, qui s’avérait être son voisin, Jerry. C’était un homme âgé qui avait peut-être soixante-dix ou quatre-vingts ans. Originaire des Caraïbes, il s’était quelque peu ratatiné sous l’effet de l’âge.



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